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Le rapport Perruchot enfin disponible

Il aura fallu batailler contre l'omerta de tous les partis politiques et des syndicats, tant employeur que salariés, mais le combat pour la transparence a enfin payé

 

Il aura fallu batailler contre l’omerta de tous les partis politiques et des syndicats, tant employeur que salariés, mais le combat pour la transparence mené entre autres par Contribuables Associés ou Contrepoints a enfin payé ! Le rapport Perruchot est enfin en ligne, grâce au journal Le Point (Fichier disponible également sur Contrepoints en PDF).

Ce rapport dresse l’état des lieux du financement des syndicats et dénonce des pratiques scandaleuses. Comme le résume le journal Le Point :

Il ressort que :

Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, tapent dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).

Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.

Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.

Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit grands syndicats, qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques.

À lire en intégralité (PDF)

Image de Alexis Vintray

Alexis Vintray

Alexis Vintray est journaliste et responsable du développement pour Contrepoints, le journal libéral de référence en France. Il a lancé le journal dans son format actuel en 2009 et en a été rédacteur en chef pendant une dizaine d'années. Il est diplômé d'HEC Paris et de la Sorbonne.

27 réponses

  1. Ce rapport confirme de façon éclatante que les syndicats de salariés ou les syndicats patronaux sont grassement financés par les subventions publiques, mais n’hésitent pas non plus à détourner sans vergogne tout ce qui peut l’être pour épaissir la soupe, en totale impunité. Comment est-ce possible ?

    Moins que la paix sociale, c’est plutôt le dialogue social que les hauts fonctionnaires manipulent avec notre argent, créant une illusion de dialogue, une illusion de consultation de la société civile, une illusion de la représentation. Au final, les choix des hauts fonctionnaires s’imposent toujours, sans que jamais un contre-pouvoir ne vienne tempérer la puissance de la caste.

    Les syndicats, notamment patronaux, mais également les partis politiques, totalement dépendants de la manne publique et des passe-droits à la limite de la légalité, ne peuvent se prévaloir d’une quelconque indépendance par rapport aux fonctionnaires qui versent les subventions, tolèrent les détournements de fonds et décident de la politique française, bien plus que les élus eux-mêmes.

    Non seulement les syndicats et les partis ne représentent plus les français, les salariés ou les entreprises, mais ils ne se représentent même pas eux-mêmes. Ils en sont arrivés à un tel point de corruption qu’en vérité, leurs activités se font aux dépens de ceux qu’ils sont censés défendre.

    Compte tenu de l’emprise incroyable des hauts fonctionnaires sur le pays, il faut prendre conscience que le dialogue social, et plus grave encore, le débat politique, sont complètement biaisés et vains. Ces débats ne sont qu’un voile qui dissimule le pouvoir effectif de la caste des fonctionnaires, réduisant le jeu démocratique à l’apparence, au virtuel, à tous les niveaux de la société.

  2. J’espére que Contrepoints nous servira un petit résumé des salades moisies entre syndicats et organismes paritaires pour arrêter les bien-pensants-gauchistes-donneurs-de-lecon de bêler leur bêtises quand la plupart des francais ont déjá voté depuis belle lurette en se retirant de la plupart des syndicats « politiques » de leur profession. Vu les taux bas de la syndicalisation en France, les entrepreneurs de morale de gauche devraient avoir la décence de reconnaître qu’á un moment donné il faut arrêter de claironner des clichés marxistes de luttes des classes dans les pays les plus riches du monde. En gros, nous avons les capacités de juger par nous même quand et comment la gabegie gangréne les fonctions de l’industrie et des services de notre économie, et vos bruitages de fond gauchisant n’y changeront rien.

    1. c’est vrais que la France demontre tous les jours son enlissemrnt dans la doctrine marxiste! sombre idot, qui ne vois de problemes que dans la manifestation de l’injustice

  3. Si seulement Justice pouvait être faite, que tous ces voleurs, ces pilleurs d’une population française de plus en plus appauvrie, condamnés aux travaux forcés jusqu’à remboursement complet…

    1. Il va être intéressant de voir quel place les « grand » médias vont accorder à ce qui est une escroquerie massive en bande organisée ou si ils vont continuer à se gargariser avec les petits prouts des petits candidats.

        1. Chez l’immonde ça c’est transformé en un obscure « l’ampleur des fonds paritaires dans les comptes du patronat »

          Oh ! Oh ! Oh !

          http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/16/le-rapport-perruchot-denonce-l-ampleur-des-fonds-paritaires-dans-les-comptes-du-patronat_1644685_3224.html

          Je leurs suggère un titre encore plus obscure du genre « les pleurs des hamsters dans les comtés du pensionnat »

          Ou pourquoi pas « on vous entube depuis 38 ans mais on ne vous le dira pas trop fort parce qu’on palpe aussi »

  4. dans une entreprise ,pourquoi une poignée de syndicaliste décide pour tous les ouvriers pour une question aussi importante qu’un rachat ou pas d’une entreprise, pourquoi un referendum au sein de l’entreprise par tous les employés n’est pas proposé?

  5. Faillite des retraites du privé : les coupables sont État et les partenaires sociaux

    Les régimes de retraite des salariés du privé (Agirc et Arrco) sont au bord de la faillite.
    Un peu normal quand on sait que l’État a commis un véritable hold-up en piquant 6 milliards d’euros dans les caisses de l’Agirc et de l’Arrco pour les filer aux fonctionnaires.
    Quant à la gestion de ces retraites du privé, elle est aux mains de complices de l’État n’ayant aucune légitimité : les syndicats et le Medef.
    Le système français est vérolé et à la limite de la corruption généralisée.
    Il existe une solution évidente pour sauver les retraites complémentaires : retirer aux partenaires sociaux la gestion des caisses de retraite des privés et couper les subventions publiques aux syndicats et au Medef, explications :

    http://www.youtube.com/watch?v=5mTf3WwfYyg

    Mais bon, rappelons-nous que le rapport Perruchot avait été censuré.

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