
La sexualité obéit à des pulsions incontrôlables qui relèvent de la psychiatrie ; mais dépenser l’argent des pauvres, étudiants et pays pauvres, relève de l’abus de pouvoir. Cet abus-là me semble au moins aussi disqualifiant pour des hautes fonctions que la faiblesse de la chair.
Article repris du blog de Guy Sorman, avec l’aimable autorisation de son auteur
2 réponses
est-ce si différent ? la caractéristique du viol, la seule, c’est l’absence de consentement ; a fortiori quand ce n’est qu’une tentative de viol, et non un viol consommé.
Le consentement est absent dans beaucoup d’histoires non sexuelles, qu’il s’agisse de gros sous ou de diffusion d’information, et c’est à bon droit que les victimes utilise le terme de viol dans des affaires de ce genre
non, oui, non et … oui, et alors ?
La civilisation chrétienne — qu’il est bien inutile de mobiliser dans cette histoire — a d’autres fondements plus importants qu’une distinction oiseuse (et très généralement inexistante) entre être et voir.
Bien sûr qu’il y a une hiérarchie, des vols plus grave que d’autres, des libertés plus importantes que d’autres. Ça n’en change pas la nature profondément identique. Si un type a l’habitude de passer outre au consentement d’autrui dans un domaine, il peut facilement faire la même chose dans un autre domaine