ARCHIVES

SciencesPo
Lecture : < 1 minute

Mort suspecte à New York de Richard Descoings, directeur de Sciences Po

Il avait impulsé d'importantes réformes à Sciences Po, dont le très controversé privilège accordé aux élèves de ZEP.

Richard Descoings a été retrouvé mort dans sa chambre new yorkaise après le début d’une conférence auquel il devait participer. Cette conférence réunissait des dirigeants d’université, sous l’égide du secrétariat général de l’ONU. Il a été retrouvé nu dans sa chambre de l’hôtel Michelangelo près de Times Square. Un grand désordre régnait et des traces suggérant la consommation d’alcool et la présence de tiers ont été retrouvées. On ignore encore la cause de son décès.

Agé de 53 ans, Richard Descoings avait profondément marqué Science Po par une série de réformes : ouverture d’antennes provinciales, accueil d’étudiants étrangers, et privilège d’intégration accordé à un quota d’élèves de ZEP. Il avait aussi fait l’objet d’une controverse en janvier quant à sa rémunération, qui, se montant à 27 000 euros mensuels, sortait des normes du secteur public français habituellement pratiquées par les dirigeants des grandes institutions académiques françaises, et se rapprochait des normes du marché international.

Image de Contrepoints

Contrepoints

Contrepoints est le journal libéral de référence en France. Il est lu chaque mois par 2 millions de visiteurs. Le journal, lancé en 2010, est développé par liberaux.org, association loi 1901 créée en 2002, et active depuis 1995. Seuls les articles de cette fiche auteur qui précisent avec mention "Par la rédaction de Contrepoints" sont écrits par la rédaction. Les autres le sont par des auteurs extérieurs contribuant ponctuellement.

6 réponses

    1. Ce que Richard Descoings n’a pas compris, c’est que réformer une institution dans un pays anti-libéral est une tâche qui est au dessus des forces de tout un chacun. Il n’a pas compris que le systeme dans lequel il travail, oeuvre contre lui (en un mot, les institutions en France ne sont pas modernisées en fonction des précepts de respect de l’individu). En conséquence, ou tu te heurtes aux structures (et tu prends des anti depresseurs, tu te suicide, lentement ou rapidement avec tout les moyens légaux) ou tu t’associes á une force politique cohérente et montante, i.e. les libéraux francais. Mais tu ne peux pas faire du démocratique dans du totalitaire.

Recevez Contrepoints, le journal d'actualité libéral

Abonnez-vous gratuitement à notre journal d’actualité libéral. Recevez tous les matins une analyse libérale de l’actualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs.


Inscrivez-vous pour recevoir la Lettre des Libertés

Recevez la lettre tous les matins.