Revue critique de The Dictator (2012), la dernière comédie de Sacha Baron Cohen, sortie dans les salles françaises depuis le 20 juin.
Par J. Sedra.
N’ayant vu ni Borat ni Brüno, les films précédents de Sacha Baron Cohen, j’ai décidé de guérir ma curiosité et mon ignorance en regardant son dernier film, The Dictator, dans lequel il campe une caricature poussée de Khadafi, l’amiral-guide-suprême Aladeen de la Wadiyah.
J’ai ri du début à la fin, il y a une telle densité de bons mots, de remarques pertinentes, de références qui mettent l’antiracisme et le féminisme en face de leurs propres racisme et sexisme inhérent, qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Il y a déjà des répliques cultes parsemées un peu partout.
L’histoire suit un déroulement prévisible mais avec des péripéties inattendues. Initialement, la fin extrêmement convenue m’a déçu… jusqu’à ce que je réalise qu’en fait, elle prend le contrepied total des attentes des spectateurs ordinaires, d’une façon très subtile, et subvertit une dernière fois le social-démocratisme de notre époque.

Bref, le spectateur gauchiste lambda verra ce film de l’œil de l’antiracisme-féminisme-écolo, et applaudira une fin où le méchant dictateur se réforme par amour. Et le spectateur intelligent y verra une critique complète et probablement excessive de tous les travers de l’autre spectateur, et de leurs conséquences brutales qui font de la “démocratie” républicaine une véritable dictature n’ayant pas grand chose à envier à la Wadiyah.
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Sur le web.

4 réponses
RT @Contrepoints: The Dictator Revue critique de The Dictator (2012), la dernière comédie de Sacha Baron Cohen, sortie dans les s… htt …
RT @Contrepoints: The Dictator Revue critique de The Dictator (2012), la dernière comédie de Sacha Baron Cohen, sortie dans les s… htt …
Oui, je suis d’accord avec votre avis! les films de sacha cohen sont hillarant et une bouffee d’air frais! Dans the dictator ce qui est enorme [SPOILER ALERT] c’est l’absense d’évolution du personnage et ce quelque soit les peripéties, il reste toujours le même alors même qu’il se retrouve de l’autre cotès de la barriére un nombre incalculable de fois. Vive alyden!
Moi très flatté que vous aimez mon film ( l’inverse aurait été regrettable pour vous … )